Crash Bandicoot : the Wrath of Cortex, le test

Crash Bandicoot : what's up?

En effet, Naughty Dog est parti chez Sony et avait envie de passer à autre chose. C'est donc Traveller's Tales qui hérite du projet pour consoles 128 bits.

On ne peut pas dire qu'ils se soient donné beaucoup de peine, le jeu ressemblant beaucoup aux versions 32 bits… Dr. Neo Cortex et Uka-Uka désirent une nouvelle fois , liquider Crash grâce à leur super-bandicoot, Crunch.

Du classique du classique et encore du classique

Contrairement à un jeu comme Mario, Crash Bandicoot possède des chemins prédéfinis, ce qui signifie que l'on ne peut pas aller où on veut.

De ce fait l'angle de caméra ne varie pas et la perspective 3D n'est pas totalement très précise (satané saut). L'animation du personnage n'est d'ailleurs pas exempte de défauts, quelques saccades persistant ici ou là. Quelques séquences d'aéroplane, de sous-marin, de jeep ou sur un chariot dans les mines apportent toutefois un peu de changement à ces niveaux somme toute très répétitifs.

La réalisation encore une fois en retrait

On ne peut pas dire que la réalisation du jeu fasse honneur à la saga. Nous sommes certes loin du catastrophique Spyro, mais on ne peut s'empêcher de penser que quelques points ont été bâclés, comme l'animation du personnage qui est bien moins performante qu'avant (bonjour les saccades!).

Le lissage des textures est un peu trop poussé et le fur shading présents sur Xbox a ici disparu. Les graphismes sont très colorés mais pas ne sont pas non plus extraordinaires. On ne peut que se dire que le gameplay a trop vieilli . Ne parlons pas de l'intelligence des ennemis, digne d'une huître.

Enfin une extension GameBoy Advance est là. Il s'agit juste d'un petit jeu à transférer, qui n'a pas d'intérêt du tout… Est-ce vraiment ça, la connectique NGC-GBA ???