Donald PK, la preview

Preview rédigée par Nils

Il est blanc, il a des plumes, il parle aussi bien l’anglais que le français mais de toute façon on ne comprend presque jamais rien à ce qu’il dit, qui est-ce ? C’est bien sûr Donald qui revient sur gamecube après son premier passage pas très remarqué dans le jeu : Donald Couak Attack. Mais cette fois-ci, il nous revient masqué et en grande forme pour sauver tout le monde des griffes des extraterrestres. On aurait déjà pu faire mieux dans l’originalité et comme vous allez le voir dans cette preview, ce n’est pas la seule chose.

On va en manger du Disney

Les personnages de Disney vont être très présents sur gamecube. On pourra les voir dans au moins 7 jeux. Le plus prometteur était celui de Mickey Magical Mirror développé par un duo magnifique composé de Capcom et Nintendo. Malheureusement, ce jeu n’a pas l’air de tenir ses promesses aux vues des premières vidéos. Il faut dire que son audience, les 4-8 ans, limite forcément toute notion de GamePlay au plus rudimentaire.

Il y aura aussi une playade de jeu de sport allant du foot jusqu’aux rollers avec Dingo. Donald, souvent relégué au deuxième rang des mascottes de Disney derrière la souris aux grandes oreilles, pourrait peut-être bien lui piquer la première place du moins dans les jeux vidéo.

Rêve devenu réalité

Donald comme à son habitude s’ennuyant quand il travaille, rêva de se retrouver en un super héros. Employé dans la Ducklair Tower, un super ordinateur nommé ordinateur1 (très original !) lui conféra ces pouvoirs dont il rêvait.

Et en un rien de temps notre palmipède à costume de marin se retrouve dans la peau d’un oiseau masqué armé jusqu’aux dents, recouvert d’une cape bleue. Morgan Freeman, héros de counter-strike, a du souci à se faire, non ?

Super hér… non plutôt zéro

Pour une fois, ce n’est pas Daisy qui appelle son amour pour la sauver mais tous les habitants de la Terre car les Evroniens, une bande d’extraterrestres, veulent réduire l’espèce humaine en esclavage. Ce n’est sans compter sur Donald alias PK qui armé d’une petite dizaine d’armes toutes plus loufoques les unes que les autres a bien envie de les exterminer.

Pour cela l’ordinateur 1 lui a confectionné des outils. PK peut donc se projeter dans les airs avec l'aéro-réacteur, utiliser tout un éventail de gadgets amusants comme le viseur cible, le Grappin X-T, l'outil X-T, le lance roquettes, le X-Transformeur, le Réacteur Dorsal et le Poing de Fer. Comme vous pouvez le voir sur ce point de vue là il n’y a rien à redire : on fait dans l'originalité !

Sega toujours copié mais jamais égalé !

Donald PK sera en cell-shading comme une centaine d’autres jeux. Cette mode a été lancée par Jet Set Radio de Sega sur Dreamcast. Très original quand il est sorti, il a depuis tellement été copié qu'un jeu l’utilisant n'a plus cet effet fun et vivant qu'on pouvait lui trouver autrefois. Pourtant cette mode est encore bien présente. Zelda qui revient lui aussi avec ce style cartoon, ce procédé n’est donc pas près de s’éteindre.

Par contre quand on voit une vidéo de Zelda et une autre de Woody Woodpecker, on s’aperçoit qu’il y a une grosse différence et que ça peut très bien passer du magnifique ou alors prendre une allure affreuse. Heureusement, Donald PK fait une belle impression en plus des petites onomatopées à la façon du jeu XIII qui viendront agréablement vous suivre dans votre quête.

Durée de vie moyenne

Donald se composera pour tout et pour tout de 4 mondes qui se veulent futuristes :
- la Ducklair Tower. La plus haute tour de Donaldville. Ce niveau est un peu l’entraînement du jeu ou vous pourrez apprendre à vous servir des armes.
- la zone 52
- une base militaire sous-marine, secrète et mystérieuse
- l'intérieur du vaisseau evronien. Et enfin le niveau final où vous découvrez la base générale des extraterrestres

Chacun se composera de plusieurs niveaux où vous pourrez tuer de l’alien à toutes les sauces. Mais ne craignez rien : vous n’en ferez pas de cauchemars la nuit. C'est un jeu Disney après tout, où le fun est le maître mot à ne pas oublier !

En résumé, voilà un petit jeu sympa sans grande prétention qui est destiné à un public jeune. On pourrait très bien marquer sur la boîte de jeu "déconseillé aux plus de 16 ans ".