[quote="Dimitri"]Un vent de protestation s'est déjà levé, notamment du côté du Parti Démocrate-Chrétien[/quote]Les chrétiens qui défendent la violence ?!? :-o
C'est quoi ce bordel ? Ils sont timbrés les suisses chrétiens ou quoi ? :?:
[quote="Ulysse29"]nous on a droit a Hadopi donc ca va[/quote]HADOPI ? Keskecéça ? :roll:
[quote="Miacis"][quote="Benn"]une bonne chose, toute cette violence dans les jeux video pourrissent la jeune génération qui finit par reproduire ces actes de barbarie dans la réalité car ils ne sont meme plus capable de faire la différence avec le virtuel!! :cool:[/quote]
Et après, les jeunes se suicident collectivement avec des poches de silicone à cause du jeu [b][i]Mort ou Vif[/i][/b]. :@
(Merci à yoann de m'avoir fait découvrir cette affaire croustillante. :D)[/quote]
Excellent!!! :lol: j'avais jamais entendu parler de cette histoire
pour ceux qui ne connaitraient pas non plus il y a un article ici:
[quote="Benn"]Quizzman, un avis? une opignon? des insultes? :D[/quote]
Oui, faut arrêter de considérer une proposition parlementaire comme une loi acquise et passée. Certes, des dignitaires ont invoqués ce projet de loi, mais perso je ne l'ai pas encore vu passer sous mon bulletin de vote. A ce titre elle n'existe pas.
[quote="Quizzman"][quote="Benn"]Quizzman, un avis? une opignon? des insultes? :D[/quote]
Oui, faut arrêter de considérer une proposition parlementaire comme une loi acquise et passée. Certes, des dignitaires ont invoqués ce projet de loi, mais perso je ne l'ai pas encore vu passer sous mon bulletin de vote. A ce titre elle n'existe pas.[/quote]
[size=134]PROTECTION | Le parlement veut protéger les jeunes de la violence. Ne sachant pas comment s’y prendre, il donne mandat au Conseil fédéral de réfléchir à une interdiction pure et simple des jeux vidéo violents. Pour les joueurs, les élus sont à côté de la plaque.[/size]
NADINE HALTINER | 19.03.2010 | 00:00
Les jeunes qui jouent à des jeux vidéo violents sont-ils enclins à reproduire les scénarios dans la réalité? Cette épineuse question a tourmenté hier les élus du Conseil des Etats. Ne sachant pas comment y répondre, ils ont transmis la patate chaude au Conseil fédéral. Ce dernier devra non seulement réfléchir
à une loi pour réglementer ce domaine, mais aussi à une éventuelle interdiction des jeux vidéo violents. Un casse-tête juridique qui devra de nouveau être soumis au parlement dans quelques mois.
«Vieux schnocks»
En attendant, les joueurs s’arrachent les cheveux face à des parlementaires qui semblent ne pas savoir de quoi ils parlent. Leurs lacunes, les sénateurs les reconnaissent volontiers. Durant le débat, Géraldine Savary a admis douter du lien de causalité entre les jeux violents et les tueries survenues notamment en Allemagne et aux Etats-Unis. «Nous n’avons pas assez d’études à disposition, dit la socialiste vaudoise. Même si j’ai des doutes sur une interdiction pure et simple, je préfère laisser cette possibilité au gouvernement.»
Une position vertement critiquée par Anne-Christe Seydoux (PDC/JU): «Vous dites au Conseil fédéral de se débrouiller!» Cette mère d’un jeune de 19 ans s’oppose à toute censure.
«Aucun pays de l’Union européenne ne l’a fait, rappelle-t-elle. Cela ne sert à rien. Les jeunes trouveront toujours un moyen d’aller au-delà de l’interdiction. Mais ce qu’ils vont trouver sur le marché noir est pire que les jeux qui sont vendus en magasin.» Et de rappeler aux élus qu’en dehors de la Coupole fédérale, on les traite déjà de «vieux schnocks».
«Décalage générationnel»
Sans aller jusque-là, Olivier Glassey, sociologue à l’Université de Lausanne, reconnaît un «décalage générationnel». «Beaucoup ont tendance à penser que les jeux vidéo ne sont utilisés que par les enfants, mais la réalité démographique est tout autre. Aujourd’hui, la majorité des joueurs sont presque trentenaires.»
Interdire les jeux vidéo violents à tous lui paraît exagéré. «En plus, ce serait incohérent, étant donné que d’autres médias offrent des images tout aussi violentes.»
Un point de vue partagé par Nicolas Akladios, président de l’association Swiss Gamers Network qui regroupe 3000 joueurs: «Ceux qui ne connaissent pas le domaine le diabolisent. Pourtant, les chiffres sont éloquents. En 2009, 460 000 consoles de jeux et 3,9 millions de jeux vidéo ont été vendus en Suisse. Les plus violents ne sont qu’un petit pourcentage destiné aux plus de 18 ans. Au lieu de les interdire, Berne devrait davantage les réglementer.»
Nicolas Akladios cite en exemple le canton de Vaud qui est le seul à interdire la vente aux mineurs des jeux vidéo destinés aux plus de 16 ans. Soutenu par les organisations de protection de la jeunesse, il plaide aussi pour une meilleure signalétique sur les emballages.
«On devrait reprendre le modèle européen qui édicte des catégories d’âge, dit-il. Et il faudrait aussi mieux éduquer les parents. Beaucoup ne savent pas qu’il est possible, sur les consoles, d’empêcher la lecture des jeux réservés aux plus de 16 ou 18 ans.»[/quote]
[quote="AHL 67"]Le fait qu'ils dénoncent la loi est assez explicite en lui-même, pas besoin d'expliquer.[/quote]
Justement, si je te pose la question, c'est pour en savoir un peu plus sur ton point de vue.
Parce que je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis.
Ce n'est pas parce qu'on est contre une loi interdisant les jeux vidéos violents qu'on "défend la violence" ou qu'on est pour la violence.
En clair, oui le Parti Démocrate-Chrétien de Suisse "défend" la violence [b]dans les jeux vidéos[/b] (et encore, je trouve que l'utilisation du mot "défendre" est inapproprié) mais il ne défend pas "la violence" en général.
Il faut éviter de faire l'amalgame entre la violence dans les jeux vidéo et celle dans la réalité.
[quote="Benn"][quote="Quizzman"][quote="Benn"]Quizzman, un avis? une opignon? des insultes? :D[/quote]
Oui, faut arrêter de considérer une proposition parlementaire comme une loi acquise et passée. Certes, des dignitaires ont invoqués ce projet de loi, mais perso je ne l'ai pas encore vu passer sous mon bulletin de vote. A ce titre elle n'existe pas.[/quote]
ouais ouais, on se rassure comme on peut! :D[/quote]
Oui enfin faut comprendre le système politique suisse, aussi ^^
Le but des partis politiques, c'est de faire des propositions de lois qui seront ensuite acceptées par la majorité ou non des chambres fédérales. C'est bien écrit dans l'article reporté juste plus haut, c'est maintenant au Conseil fédéral de réfléchir sur la question. Eh oui, chez nous, rien ne peut se faire sur un coup de tête d'un président ^^
Et sinon, n'oublions pas qu'en cas de contestation de la part du peuple, soit un parti porte le sujet aux votations, soit on lance nous-même une initiative populaire pour annuler ça. (C'est ce qui s'est passé pour les minarets et c'est parce que c'est un sujet populistes qui touche à un tabou qui est malheureusement partagé par l'ensemble de l'Europe que c'est passé. On a juste le malheur d'avoir une démocratie directe, ce qui n'apporte pas toujours des bénéfices).